Parti

À propos États financiers

Plateforme

Liberté d'expression Finances publiques Économie Questions autochtones Anciens combattants Identité canadienne Voir plus...

«Ça fait tellement de bien d'appuyer un parti avec des principes clairs, qui les défend ouvertement, avec passion et conviction!»

Achetez une Adhésion Faites un don

Inscrivez-vous à notre infolettre

notre infolettre

Partagez sur les médias sociaux

Déclaration du porte-parole du PPC, Martin Masse, en réponse à des accusations diffamatoires de B’nai Brith Canada

7 février 2019 – Michael Mostyn, directeur général de B'nai Brith Canada, et candidat défait du Parti conservateur du Canada aux élections de 2004 et 2006 dans la circonscription de York Centre, m'a accusé hier, dans un communiqué de presse, de soutenir entre autres des positions antisémites, misogynes et racistes sur la base d'articles que j'ai écrits ou publiés il y a des années dans mon magazine libertarien en ligne, Le Québécois Libre.

Pas une seule de ces accusations ridicules n'est véridique.

Le communiqué de presse affirme que j’ai « défend(u) personnellement » le politicien français Jean-Marie Le Pen et le politicien autrichien Jörg Haider, accusés tous deux d'avoir fait des commentaires banalisant l'Holocauste, comme si je partageais leur opinion à ce sujet.

Ce que j’ai fait, c’est de faire valoir que rien dans l’idéologie et les propositions politiques des deux hommes ne justifie de les décrire comme des néonazis, comme certains critiques le faisaient souvent à l’époque, notamment B’nai Brith. Ils étaient des politiciens populistes démocrates. J'ai cité le célèbre chasseur de nazis autrichien Simon Wiesenthal, qui avait déclaré à l'époque que Haider « ne représente aucune menace pour la démocratie en Autriche. Il n'est pas un nazi mais un populiste de droite ».

Le communiqué de presse affirme que j'ai publié un article qui discrédite les groupes LGBTQ, laissant entendre que je suis intolérant envers les minorités sexuelles. Si B’nai Brith avait fait une petite recherche, ils auraient découvert que je suis gai. L'article était en fait une critique tout à fait appropriée des groupes militants homosexuels radicaux tel Act-Up, qui souhaitaient criminaliser toute opinion opposée à l'octroi de droits spéciaux aux minorités sexuelles.

Le communiqué de presse indique que j'ai traité les médias de « parasites ». Cet article critiquait en fait des journalistes qui demandaient déjà, en 2009, un soutien financier du gouvernement pour les renflouer. Les qualifier de parasites était et est toujours tout à fait approprié.

Le communiqué de presse laisse entendre que je partage des opinions misogynes parce que j'ai dénoncé le fait que, sous la pression d'une idéologie féministe radicale, la loi forçait dorénavant les tavernes et les bars gais réservés aux hommes à accueillir des femmes, violant ainsi le droit d’association privé, et cela tout en continuant hypocritement d’autoriser les gymnases pour femmes à bannir les hommes.

Le communiqué de presse laisse entendre que je suis antisémite parce que j'ai dénoncé le sionisme et la politique répressive israélienne à l'égard des Palestiniens. Il omet de mentionner que, dans le même article, j’écrivais que, de mon point de vue libertarien, le sionisme est « une illustration très éloquente de la façon dont une bonne cause – trouver un endroit dans le monde où les juifs peuvent vivre en sécurité après des siècles de persécution – sera nécessairement pervertie en étant subordonnée à des objectifs étatistes ». Mon évaluation du conflit israélo-palestinien serait probablement plus nuancée aujourd’hui qu’il y a 18 ans, mais rien de ce que j’ai écrit à l’époque ne peut être qualifié d’antisémite.

Le communiqué de presse fait ensuite plusieurs autres insinuations basées sur des citations hors contexte de contributeurs à mon magazine, qui sont toutes parfaitement acceptables lorsque vous lisez l'article complet.

B’nai Brith Canada s’est discrédité avec ces accusations manifestement fausses, manipulatrices et diffamatoires. Son directeur général associé au Parti conservateur, Michael Mostyn, ne devrait pas jouer ce jeu politique honteux.