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Lancement de la campagne de Maxime Bernier en Beauce
St-Georges-de-Beauce, 20 août 2021
Bonjour à tous,
Je lance aujourd’hui officiellement ma campagne pour redevenir le député de Beauce. Je demande aux Beaucerons de m’accorder à nouveau l’honneur et le privilège que j’ai eu pendant treize ans de les représenter au Parlement fédéral.
Je sais que je dois regagner leur confiance. Je l’ai perdue en 2019 lors de la dernière élection. De nombreux Beaucerons n’ont pas compris à ce moment pourquoi j’avais quitté le Parti conservateur, pourquoi j’avais fondé un nouveau parti, pourquoi j’avais changé. Je vais profiter des prochaines semaines pour les convaincre qu’en réalité, je suis le même Maxime Bernier qu’ils ont élu en 2006, 2008, 2011 et 2015.
Le même qui faisait du porte-à-porte régulièrement et des cliniques de passeports pour les rencontrer. Le même qui a défendu avec acharnement leurs dossiers à Ottawa. Le même qui défendait les valeurs beauceronnes de liberté, responsabilité et entrepreneurship. Le même qui, avec une indépendance d’esprit typiquement beauceronne, est prêt à ramer à contre-courant pour défendre son point de vue.
Si j’ai quitté le Parti conservateur, ce n’est pas parce que j’ai changé, c’est parce que les conservateurs ont changé. Ce parti accueillait différents courants lorsqu’il était dirigé par Stephen Harper. J’y avais ma place et je m’y sentais à l’aise.
Je suis parti parce que ce n’est plus le cas. Les conservateurs sous Andrew Scheer et maintenant Erin O’Toole ont renié leurs principes et sont d’accord avec les libéraux de Trudeau sur presque tous les sujets.
J’ai fondé le Parti populaire du Canada pour continuer de défendre les mêmes valeurs que j’ai défendues à partir de 2006 en tant que député. Les mêmes valeurs que celles que j’ai mises de l’avant durant la course à la chefferie et qu’une bonne partie des Beaucerons ont appuyées.
Oui, c’est vrai, il y a eu des controverses médiatiques durant la dernière campagne électorale en 2019 que les Beaucerons n’ont pas appréciées. Mes candidats et moi avons été traités de racistes, xénophobes, antisémites, homophobes, et toutes sortes d’autres noms. Il n’y avait aucun fondement à ces accusations.
Ces controverses étaient fondées sur de purs mensonges, alimentés par Warren Kinsella, un consultant payé 120 000 $ par le Parti conservateur pour salir ma réputation et celle des candidats du Parti populaire. Cette affaire ignoble est maintenant devant les tribunaux. J’ai intenté une poursuite en diffamation contre M. Kinsella et je vais blanchir ma réputation.
Le Parti populaire défend des idées avec lesquelles une majorité de Beaucerons sont clairement d’accord. La liberté et la responsabilité. L’entrepreneurship et l’initiative au lieu de la dépendance envers l’État. Une gestion responsable des finances publiques. Un Québec plus fort et autonome dans une Canada où le gouvernement fédéral respecte la Constitution et cesse de s’ingérer dans les compétences des provinces. La liberté d’expression, menacée par une censure de plus en plus évidente.
Mon principal cheval de bataille, depuis un an et demi, est le respect de nos droits et libertés fondamentaux, qui ont été systématiquement violés par les gouvernements. Je suis le seul chef d’un parti national qui s’est opposé depuis le début aux confinements. Qui s’oppose à la vaccination forcée et aux passeports vaccinaux. Ce sont des mesures injustes, inefficaces et inconstitutionnelles qui créent deux catégories de citoyens, certains ayant moins de droits que d’autres.
Nous aurions dû dès le début cibler tous nos efforts à protéger les plus vulnérables, c’est-à-dire les personnes âgées avec des comorbidités dans les CHSLD, qui comptent pour la grande majorité des victimes.
Les confinements vont causer plus de mortalités et de problèmes de santé à long terme que le virus. Troubles d’anxiété, dépression, drogue, suicides, pertes d’emploi, fermetures de petits commerces, reports de chirurgie et de tests de détection du cancer, endettement massif de nos gouvernements, inflation et futures hausses d’impôt, etc. Nous allons devoir vivre avec ces conséquences épouvantables pendant des années.
Cette semaine, Horacio Arruda a déclaré que les restrictions à nos libertés pourraient devenir permanentes. Ça fait plus d’un an que je mets tout le monde en garde que c’est ce qui risque d’arriver si cette hystérie continue.
Imaginez-vous ça, être obligé de porter un masque, devoir présenter votre code QR partout où vous allez, avoir des restrictions sur qui vous pouvez rencontrer, ne plus pouvoir participer à des rassemblements, se confiner chaque fois que les cas recommencent à monter ? Au lieu de vivre dans un climat de peur pendant encore des années, il faudrait apprendre à vivre avec le virus, qui est là pour rester.
Ce qui me choque le plus toutefois, c’est le sort qu’on réserve à nos enfants. On les force à porter un masque à longueur de journée à l’école. On les empêche de voir leurs amis et de participer à des activités. On les stresse, on les angoisse, on leur fait croire que c’est la fin du monde et qu’ils n’ont pas d’avenir. Le nombre de cas de jeunes avec des troubles mentaux est en explosion.
Nos gouvernements sont non seulement responsables d’avoir très mal géré la pandémie et laissé mourir des milliers de nos aînés. Ils sont maintenant responsables de sacrifier une génération de jeunes qui, pourtant, ne sont aucunement à risque.
Sur un total de presque 27 000 morts de la covid au Canada, seulement 15 avaient moins de 20 ans, et plusieurs de ceux-ci avaient d’autres maladies. Beaucoup plus de jeunes se noient chaque année. C’est épouvantable de grandir dans une telle situation.
Il est temps de revenir à la normale. Pas la « nouvelle normalité » d’une tyrannie médicale et de restrictions permanentes. Mais la vraie normalité d’il y a deux ans, tout en restant prudent et en gardant des mesures minimales pour se protéger.
Avez-vous entendu Erin O’Toole prendre position sur tous ces sujets? Non, il est presque entièrement d’accord avec Trudeau. Avez-vous entendu Richard Lehoux prendre position sur ces sujets? Non, il a suivi son chef et a été complètement silencieux.
Je suis le seul qui parle de tout ça depuis 18 mois. Je suis comme le Beauceron typique. Ça ne me fait pas peur de ramer à contre-courant et de dire ce que je pense, même si la majorité n’est pas d’accord.
Le Parti populaire représente un courant de pensée important et en croissance au Canada. Il veut ramener le gros bon sens. Même sans siège au Parlement, le Parti populaire a grossi, il suscite des débats et force les autres partis à se positionner. Il est devenu l’un des principaux joueurs dans le paysage politique canadien.
Je dis aujourd’hui aux Beaucerons : voulez-vous un suiveux silencieux comme député, ou bien quelqu’un qui brasse la cage? Voulez-vous un leader qui va non seulement vous représenter avec diligence et honnêteté comme il l’a fait pendant 13 ans, mais aussi susciter des débats démocratiques cruciaux à l’échelle du Canada?
Je suis le chef d’un parti fédéral. Aujourd’hui, je demande aux Beaucerons de m’accorder le privilège d’être aussi un leader pour la Beauce.
Merci.
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